18.06.16 - La conférence de presse en préambule à l’assemblée des délégués a abordé la conjoncture économique, le changement de marque et la pénurie de main-d’œuvre.
Le président central, Hans Kunz, a insisté sur l’importance pour l’association d’être perçue de manière claire et nette au travers d’une marque reconnaissable. Les exposants d’AM Suisse et de Promotion Acier ont en outre fait face aux questions critiques des représentants des médias sur la situation actuelle des branches de l’association professionnelle.
Hans Kunz a ouvert la conférence de presse, expliqué la situation économique actuelle et fourni des informations sur les activités de l’association. Le président central a présenté une image positive de la branche : « Le choc a été profond lorsque la Banque nationale suisse a supprimé le cours plancher de
l’euro. Il reste profond, car la compétitivité a malheureusement connu une baisse générale et la concurrence d’entreprises étrangères de constructions en métal et en acier en Suisse est disproportionnellement élevée. Mais celui qui a bien fait ses devoirs est paré pour l’avenir. » Artho Marquart, président de Metaltec Suisse, partage lui aussi ces observations : « À l’avenir, les entreprises vont devoir davantage se positionner dans des niches. Le besoin en ingénierie ne va pas disparaître en Suisse, mais l’attractivité des prix va devenir primordiale pour la fabrication. Il y a une demande
d’innovation. » Jörg Studer, président d’Agrotec Suisse, a donné une image globalement positive de sa branche : « Les réformes agraires et le mauvais temps actuel sont certes au coeur de nos préoccupations, mais je peux vous dire une chose : un mécanicien en machines agricoles ne sera jamais au chômage en Suisse. » Le directeur d’AM Suisse, Christoph Andenmatten l’association et a souligné dans ce contexte l’importance d’adopter une présentation moderne : « Nous connectons les entreprises et avons ainsi un poids au niveau national. Afin d’être perçus de manière positive, il est
essentiel que notre association ait un nom moderne et une présentation visuelle uniforme. Nous sensibilisons bien entendu aussi nos membres aux défis à venir. Nous nous concentrons également sur la formation initiale et continue – afin de pouvoir maintenir la qualité élevée des professionnels.
Avec les suffixes ‹-tec› (ndlr Agrotec et Metaltec), nous prenons en compte le développement technologique de nos métiers et de nos branches . » Après d’autres déclarations du comité de Promotion Acier avec Hanspeter Friedli et les explications de Christoph Andenmatten sur le processus de changement de marque, la discussion a été ouverte et les représentants de la presse spécialisée et grand public ont pu poser leurs questions aux exposants. La pénurie de main d’oeuvre a également été abordée – et devrait encore être comblée d’ici 2020 avec l’évolution démographique. À ce sujet, Christoph Andenmatten a déclaré : « C’est ici que l’association a un rôle important à jouer : nous positionnons d’un côté les métiers des deux associations de branche, de l’autre côté nous présentons toutefois les perspectives générales dans le milieu artisanal avec de nombreuses possibilités de formation continue. » Jörg Studer a complété en disant que, dans les métiers exigeants de la technique agricole en particulier, les jeunes hommes, qui auraient certes reçu une recommandation pour le gymnase mais en auraient marre de l’école, trouvent toujours la formation initiale idéale. Il a ajouté que ces jeunes ont ensuite souvent utilisé avec succès le vaste éventail des possibilités de formation
continue.
Après avoir permis aux représentants des médias de se faire une image des deux branches dans le cadre d’une table ronde parfois agitée, AM Suisse les a invités à un petit apéritif et à un échange informel.